Chronique Rock 'n Folk Juillet 2013:
Longtemps bassiste au sein de groupes tels que The Lost Communists, Fabien Bréart (de Limoges) opéra un virage solo avec son projet I Am a Band. Son second album en deux ans met en avant ses qualités de chanteur/homme orchestre à travers sept chansons anglophones acoustiques et dépouillées (dont une reprise de "In The Dark Places" de PJ Harvey). La voix se révèle prenante malgré sa fragilité apparente et la guitare véloce vient illuminer ce mélange inspiré de blues et de folk.
Longtemps bassiste au sein de groupes tels que The Lost Communists, Fabien Bréart (de Limoges) opéra un virage solo avec son projet I Am a Band. Son second album en deux ans met en avant ses qualités de chanteur/homme orchestre à travers sept chansons anglophones acoustiques et dépouillées (dont une reprise de "In The Dark Places" de PJ Harvey). La voix se révèle prenante malgré sa fragilité apparente et la guitare véloce vient illuminer ce mélange inspiré de blues et de folk.
Chronique Abus Dangereux Juin 2012 par Alain Feydri:
"Avant de se lancer en solitaire sous l'évident patronyme d' I Am a band, Fabien Bréart fut longtemps membre des Lost Communists, ces adeptes du garage soul qui firent produire leur premier album par le très sollicité Matt Verta-Ray. Et si la soul music est ici plus diluée, elle reste partie prenante d'une inspiration à laquelle les photos de pochette ajoutent un éclairage plus parlant encore avec le Lorraine Motel en arrière plan, là même où fut assassiné M. L. King au coeur de ce sud si riche et si tumultueux. Et quand le folk-blues semble être la définition la plus proche de ce qui l'anime aujourd'hui, il n'en fait pas pour autant un usage restrictif, cochant la case "Jackson", joyau pop s'il en est ou s'autorisant un joli tapis d'accordéon sur "The Shelter", respirant le grand large et écrit par ses soins. Force vive, avec quelques autres ("Since I don't believe in God", "Tucson", "The Ballad of Johnny Flash") d'un album de plein air, à la beauté diffuse, terminé par une version limpide du traditionnel "Wayfaring Stranger". Parce qu'à la différence de beaucoup de one-man-bands - et il y a profusion - choisissant distorsion et tempo vif, lui a pris le parti de plus de sérénité. Chant posé et chaleureux, son clair et ambiance à ciel ouvert. Ce gars-là connaît quelques bonnes adresses. Il fait l'orchestre, faites l'auditeur!"
Chronique Dig It #55 par Patrick Fouilhoux:
"Les bluesmen qui battent la breloque à l'aide d'une poêle à frire cabossée et de casseroles percées ont cela de captivant qu'ils replacent la musique au centre du débat, dans son environnement social et dans son plus simple appareil. Ces mecs retranscrivent l'air du temps tel qu'il est, sans artifices, à la façon de William Klein dans une autre discipline. On pourrait citer les illustres ascendants. Sans traverser les mers, regardons autour de nous. Du Mysterious Asthmatic Avenger à Petit Vodo, les qui viennent seul, on en a vu d'autres. Le Limougeaud I Am a Band (ex-Lost Communists), recensé sur les listes électorales sous le nom de Fabien Bréart, sert un premier album à forte consonance country. Ruins Of South (Beast encore), offre une palette de reprises qui en disent plus long sur l'interprête qu'une écoute téléphonique élyséenne. On note une signature Reigning Sound ("As Long"), une qu'on a coutume d'attribuer à Johnny Cash ("Jackson"), et un traditionnel country ("Wayfaring Stranger"), qui fût interprété dans le passé par Emmylou Harris, Pete Seeger, Bill Monroe ou, bien entendu, Johnny Cash. Aux premières lectures, le disque me semblait un peu convenu, genre petit Vodo sans les effets de manche, plus terroir. Et au fil des écoutes, c'est venu, tout doucement. Le profil du personnage s'affine. IAAB n'est pas une attraction de foire, c'est du solide, du massif. Ruins of South doit être écouté au long cours, pour le possédé. Du country-rock tourbé pour gueules ferrées."
Chronique Longueurs d'Ondes été 2012 (n°64) par Vincent Michaud:
"Limoges et Texas, une filiation? Oui, car la musique est sans frontières a dit l'érudit en clichés! En tout cas l'imaginaire de Fabien Bréart dépasse les préjugés et s'invente une authenticité non feinte. Il n'est ainsi pas question de singer les américains mais bel et bien de donner une suite à ce patrimoine musical commun à l'humanité fait de blues, country, ou encore honky tonk. Bassiste dans différents groupes de rock dont The Lost Communists, Fabien Bréart s'épanouit désormais en solo. I Am A Band résume le concept, chevaucher sa batterie, tambouriner du pied permet de conserver les mains libres pour jouer de la guitare. Si quelques fois le son propret évoque les Texans dans le bel uniforme country du dimanche, ces faussement nommées "Ruines du Sud" présentent un indéniable savoir-faire mélodique, pop. Buffalo Springfield autant que John Lee Hooker, "Mine mine mine" monte même vers un New York velvetien. Période "Loaded" il est vrai, la plus proche du terroir U.S."
www.la442rue.com fanzine #94
"On avait connu Fabien Breart bassiste du groupe limougeaud Lost Communists (peut-être l'est-il encore, j'avoue ne pas savoir si le groupe existe toujours ou pas), on le retrouve ici en solitaire, ou presque, puisque, avec un nom aussi explicite, pas besoin de vous faire un dessin, c'est bien à un one man band que l'on a à faire. I Am A Band balance entre plusieurs influences, blues ("Take me back from Calais"), country ("Mine mine mine" qui n'est pas sans rappeler un Johnny Cash apaisé, ou "As long", reprise de Greg Oblivian, où l'on croit reconnaître des accents à la Roy Orbison), voire même folk ("I can't stand"), et le moins que l'on puisse dire c'est que, quel que soit la voie empruntée, notre homme-orchestre s'en sort plutôt agréablement. Et quand je disais qu'il avait adopté le format solitaire, ou presque, c'est juste que, du moins sur ce disque, il a fait appel à quelques amis pour venir lui filer quelques petits coups de pouce aptes à agrémenter sa musique (percussions, harmonica, accordéon), ce qui n'est certes pas pour nous déplaire. Comme d'habitude dans ce genre de projet on a droit à quelques reprises choisies, "Jackson" du Kingston Trio, surtout connue pour ses interprétations ultérieures par Nancy Sinatra et Lee Hazlewood, puis Johnny Cash (eh oui, encore) et June Carter, et "Wayfaring stranger", un traditionnel folk tendance gospel popularisé par Burl Ives. On sent une certaine sérénité dans cet album, avec des titres pas forcément énergiques ou débridés, mais plutôt avec des chansons à chanter au coin du feu ("Behind bars", le bien nommé "The end of the day"), histoire de décompresser après une journée bien remplie, un album presque introspectif, détendu, d'un abord amical et accueillant. Manque plus que la bouteille sur la table, et on se croirait à la maison."
Rock Hardi #43
"A coté de celui de Burn in Hell, l'album d'I Am a Band, Ruins of South, parait bien sage tant il semble ancré dans une tradition blues et country, entre Johnny Cash et Steve Van Zandt. On pourrait même croire à quelque groupe venu du fin fond de l'Amérique... En fait, il s'agit du one-man-band d'un français, Fabien Bréart, bassiste dans The Lost Communists, 12 titres de country rock acoustique sans le coté plouc, tout en émotion et retenue. Splendide effort solo dans un registre qu'on ne lui connaissait pas".
"Avant de se lancer en solitaire sous l'évident patronyme d' I Am a band, Fabien Bréart fut longtemps membre des Lost Communists, ces adeptes du garage soul qui firent produire leur premier album par le très sollicité Matt Verta-Ray. Et si la soul music est ici plus diluée, elle reste partie prenante d'une inspiration à laquelle les photos de pochette ajoutent un éclairage plus parlant encore avec le Lorraine Motel en arrière plan, là même où fut assassiné M. L. King au coeur de ce sud si riche et si tumultueux. Et quand le folk-blues semble être la définition la plus proche de ce qui l'anime aujourd'hui, il n'en fait pas pour autant un usage restrictif, cochant la case "Jackson", joyau pop s'il en est ou s'autorisant un joli tapis d'accordéon sur "The Shelter", respirant le grand large et écrit par ses soins. Force vive, avec quelques autres ("Since I don't believe in God", "Tucson", "The Ballad of Johnny Flash") d'un album de plein air, à la beauté diffuse, terminé par une version limpide du traditionnel "Wayfaring Stranger". Parce qu'à la différence de beaucoup de one-man-bands - et il y a profusion - choisissant distorsion et tempo vif, lui a pris le parti de plus de sérénité. Chant posé et chaleureux, son clair et ambiance à ciel ouvert. Ce gars-là connaît quelques bonnes adresses. Il fait l'orchestre, faites l'auditeur!"
Chronique Dig It #55 par Patrick Fouilhoux:
"Les bluesmen qui battent la breloque à l'aide d'une poêle à frire cabossée et de casseroles percées ont cela de captivant qu'ils replacent la musique au centre du débat, dans son environnement social et dans son plus simple appareil. Ces mecs retranscrivent l'air du temps tel qu'il est, sans artifices, à la façon de William Klein dans une autre discipline. On pourrait citer les illustres ascendants. Sans traverser les mers, regardons autour de nous. Du Mysterious Asthmatic Avenger à Petit Vodo, les qui viennent seul, on en a vu d'autres. Le Limougeaud I Am a Band (ex-Lost Communists), recensé sur les listes électorales sous le nom de Fabien Bréart, sert un premier album à forte consonance country. Ruins Of South (Beast encore), offre une palette de reprises qui en disent plus long sur l'interprête qu'une écoute téléphonique élyséenne. On note une signature Reigning Sound ("As Long"), une qu'on a coutume d'attribuer à Johnny Cash ("Jackson"), et un traditionnel country ("Wayfaring Stranger"), qui fût interprété dans le passé par Emmylou Harris, Pete Seeger, Bill Monroe ou, bien entendu, Johnny Cash. Aux premières lectures, le disque me semblait un peu convenu, genre petit Vodo sans les effets de manche, plus terroir. Et au fil des écoutes, c'est venu, tout doucement. Le profil du personnage s'affine. IAAB n'est pas une attraction de foire, c'est du solide, du massif. Ruins of South doit être écouté au long cours, pour le possédé. Du country-rock tourbé pour gueules ferrées."
Chronique Longueurs d'Ondes été 2012 (n°64) par Vincent Michaud:
"Limoges et Texas, une filiation? Oui, car la musique est sans frontières a dit l'érudit en clichés! En tout cas l'imaginaire de Fabien Bréart dépasse les préjugés et s'invente une authenticité non feinte. Il n'est ainsi pas question de singer les américains mais bel et bien de donner une suite à ce patrimoine musical commun à l'humanité fait de blues, country, ou encore honky tonk. Bassiste dans différents groupes de rock dont The Lost Communists, Fabien Bréart s'épanouit désormais en solo. I Am A Band résume le concept, chevaucher sa batterie, tambouriner du pied permet de conserver les mains libres pour jouer de la guitare. Si quelques fois le son propret évoque les Texans dans le bel uniforme country du dimanche, ces faussement nommées "Ruines du Sud" présentent un indéniable savoir-faire mélodique, pop. Buffalo Springfield autant que John Lee Hooker, "Mine mine mine" monte même vers un New York velvetien. Période "Loaded" il est vrai, la plus proche du terroir U.S."
www.la442rue.com fanzine #94
"On avait connu Fabien Breart bassiste du groupe limougeaud Lost Communists (peut-être l'est-il encore, j'avoue ne pas savoir si le groupe existe toujours ou pas), on le retrouve ici en solitaire, ou presque, puisque, avec un nom aussi explicite, pas besoin de vous faire un dessin, c'est bien à un one man band que l'on a à faire. I Am A Band balance entre plusieurs influences, blues ("Take me back from Calais"), country ("Mine mine mine" qui n'est pas sans rappeler un Johnny Cash apaisé, ou "As long", reprise de Greg Oblivian, où l'on croit reconnaître des accents à la Roy Orbison), voire même folk ("I can't stand"), et le moins que l'on puisse dire c'est que, quel que soit la voie empruntée, notre homme-orchestre s'en sort plutôt agréablement. Et quand je disais qu'il avait adopté le format solitaire, ou presque, c'est juste que, du moins sur ce disque, il a fait appel à quelques amis pour venir lui filer quelques petits coups de pouce aptes à agrémenter sa musique (percussions, harmonica, accordéon), ce qui n'est certes pas pour nous déplaire. Comme d'habitude dans ce genre de projet on a droit à quelques reprises choisies, "Jackson" du Kingston Trio, surtout connue pour ses interprétations ultérieures par Nancy Sinatra et Lee Hazlewood, puis Johnny Cash (eh oui, encore) et June Carter, et "Wayfaring stranger", un traditionnel folk tendance gospel popularisé par Burl Ives. On sent une certaine sérénité dans cet album, avec des titres pas forcément énergiques ou débridés, mais plutôt avec des chansons à chanter au coin du feu ("Behind bars", le bien nommé "The end of the day"), histoire de décompresser après une journée bien remplie, un album presque introspectif, détendu, d'un abord amical et accueillant. Manque plus que la bouteille sur la table, et on se croirait à la maison."
Rock Hardi #43
"A coté de celui de Burn in Hell, l'album d'I Am a Band, Ruins of South, parait bien sage tant il semble ancré dans une tradition blues et country, entre Johnny Cash et Steve Van Zandt. On pourrait même croire à quelque groupe venu du fin fond de l'Amérique... En fait, il s'agit du one-man-band d'un français, Fabien Bréart, bassiste dans The Lost Communists, 12 titres de country rock acoustique sans le coté plouc, tout en émotion et retenue. Splendide effort solo dans un registre qu'on ne lui connaissait pas".